Etude
Electrification rurale. Système d'information.

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Etude de faisabilité de l’électrification rurale dans la zone OMVS (Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal) (EFER)

Pays : Mali
Client : OMVS - Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal
Date de démarrage : 2001
Date d'accomplissement : 2001
Montant des services : 119 318
Financeur : Banque Mondiale
Entreprise associée :
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Descriptif du projet L’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS) est un organisme sous-régional rassemblant trois des quatre pays recouvrant le bassin du fleuve Sénégal, à savoir le Mali, la Mauritanie et le Sénégal. Son objectif est la coordination de la mise en valeur du fleuve Sénégal, et le partage équitable de ses ressources.
Le volet énergétique de l’OMVS est très important. Une centrale communautaire de 200 MW (MANANTALI) est mise en service en 2001–2002. A travers un réseau sous-régional en voie d’achèvement, l’énergie de Manantali (800 GWh/an) va parvenir dans les trois capitales Bamako, Nouakchott et Dakar. Ce système sera potentiellement renforcé par deux autres centrales hydroélectriques dont l’étude est en voie d’achèvement (FELOU et GOUINA).
Les termes de référence de l’EFER visaient à une approche efficace des investissements d’électrification rurale jusqu’à l’horizon 2020, dans le bassin du fleuve : analyse du marché, champ de ramification économique du système Manantali, comparaison des filières énergétiques actuelles et potentielles, sélection des systèmes électriques pertinents, articulations entre le national et le régional, préconisations institutionnelles et financières.
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Descriptif des tâches accomplies par IED IED a assuré les tâches de Chef de l’étude, dont les principales composantes ont été :
* une base de données villages et un système d’information géographique développés spécifiquement (2.900 villages pointés sur carte) ;
* un état des lieux du secteur de l’énergie dans les trois pays, composantes nationales et régionales (développement du marché urbain et rural et contextes institutionnels) ;
* une analyse des logiques d’électrification rurale (objectifs de service, planification et régulation locales, usages rationnels, insertion de renouvelable, adaptation des normes…)
* un modèle d’évaluation économique comparative des filières, sous forme d’un tableur convivial désigné comme « modèle EFER » ;
Les conclusions suivantes ont été dégagées :
* dans les conditions économiques de la zone d’étude, les systèmes isolés alimentés par groupe diesel, à l’échelle d’un seul village, ne sont pas une solution pertinente d’électrification rurale, au sens de service public étendu aux différentes composantes de la demande ;
* les simulations démontrent que seules les solutions d’interconnexion au réseau régional permettent de dégager une viabilité, notamment d’atteindre une facture cible moyenne de 1.500 FCFA mensuels par ménage (ratio de raccordement MT de 2,5 à 5 km par 1000 habitants agglomérés, suivant les conditions de financement et à condition que l’énergie importée en tête du réseau n’excède pas 50 FCFA).
* La construction de « cercles d’attraction » proportionnels à la taille des villages a permis de dégager les priorités d’investissement de lignes MT de « répartition » dans chaque pays.
Cette stratégie d’investissement débouche sur un schéma dynamique de financement des systèmes de transport (investissements à l’échelle nationale et régionale, contre redevance) et des réseaux BT, relevant des promoteurs locaux.